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Mont Chauve d'Aspremont

Samedi 18 janvier 2014 - La pluie ne cesse de tomber en grande quantité sur le sud de la France. Grosse session intempéries sur la région, provoquant des glissements, éboulements et coulée de boue à de très nombreux endroits. Les routes de montagnes, quand les équipements se suffisent pas sont soumises aux risque avalanche. Il ne fait pas bon sortir. Mais nous sommes malgré tout 2 à braver ces conditions execrables et à quitter Gairaut via le GR5 et à nous lancer à l'assaut du Mont Chauve d'Aspremont, celle belle montagne qui domine le Var et se dresse fièrement au nord de la ville de Nice. On attaque par le chemin des crêtes avant de contourner la montagne par le flanc ouest. La pluie tombe sans arrêt, mais c'est une pluie fine. Il faut être vigilent aux appuis : entre la boue glissante dans des flaques et les pierres de calcaire glissantes et fuyantes, l'erreur n'attend qu'une baisse d'attention pour nous faire chuter ou trébucher. Arrivés au-dessus d'Aspremont, nous finissons le contournement du Mont Chauve pour rejoindre la Baisse de Guigo entre le Mont Chauve d'Aspremont (853m) et le Mont Chauve de Tourette (785m), au prix d'une belle ascension sur un petit sentier. A la baisse, nous laissons sur la droite un sentier menant directement au sommet pour rejoindre la piste goudronner et terminer l'ascension de la montagne, au sommet de laquelle siège un fort daté de la fin du XIXème. Pour ne pas redescendre directement, nous optons pour l'option qui nous permet de retourner à la baisse et repartir d'où nous venons. C'est d'abord une bonne descente dans le maquis raz avant d'avancer en zig-gaz sur une léger sentier qui vous nous conduire sur une petite falaise. Là, nous cherchons à contourner le Mont Chauve pour reprendre le GR au-dessus d'Aspremont; Nous sommes quitte pour jouer les sangliers quelques minutes et remonter à même la pente pour passer derrière la croupe, avant de filer droit en descente sur le chemin que nous avons emprunté une heure plus tôt. Le reste du trajet se fait sans difficulté, juste en descente. Les pas sont un peu plus lourd tellement nous sommes gorgés d'eau, mais la plaine du Var est très jolie par ce temps, avec des nuages bas qui enserrent les Baous momentanément ou encore le Mont Lion et les contreforts de l'Estéron. Nous plongeons ensuite à grande vitesse vers Nice-Gairaut où il fait bon retrouver l’habitacle de la voiture après 2 bonnes heures sous la pluie. Mais au moins, la journée n'est pas perdue et le mauvais temps a permis une petite sortie en vue de la préparation du Cro.

Tag(s) : #Rando'Trail
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